Les traitements de lutte antivectorielle (LAV)

Mode opératoire des traitements de lutte antivectorielle (LAV)

et affiche informative

Traitements imagocides* (de démoustication) au titre de la lutte antivectorielle (LAV)

La « lutte antivectorielle » (LAV) a pour objectif de casser une éventuelle chaîne de transmission vectorielle et d’éviter ainsi une épidémie.

Elle intègre une panoplie variée de moyens préventifs et curatifs, combinant principalement les « participations communautaires » (comportements préventifs) et les traitements insecticides. Elle mobilise une pluralité d’acteurs, sanitaires, scientifiques et techniques, de l’État, des collectivités territoriales et du domaine de la recherche.

Les traitements imagocides (contre les moustiques à l’état adulte) sont une composante de la lutte antivectorielle (LAV) qui consiste en des opérations insecticides, contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladies.

Ces traitements sont effectués par des opérateurs, pour le compte des Agences régionales de santé (ARS), qui les leur confient. Ils sont réalisés autour du lieu de vie d’un cas « suspect » – ou, a fortiori, avéré – de dengue ou de chikungunya ou de Zika, dans un secteur où le moustique-tigre (Aedes albopictus) est installé. vecteur potentiel est installé. Il s’agit de l’éliminer, sur un territoire restreint : 150 mètres de rayon environ, à partir du lieu où a séjourné le cas « suspect », qui est la distance maximale que peut parcourir un moustique-tigre adulte depuis son gîte de reproduction.

* imagocide : traitement contre les moustiques à l'état adulte